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Contre Verrès - Cicéron

Ciceron verres
 
Contre Verrès - Cicéron
 
Cicéron (106 av. J.-C. - 43 av. J.-C.) est un philosophe romain, homme d'État et un auteur latin.
 
Cicéron jouit d’une réputation d’excellent orateur, de son vivant et plus encore après sa disparition. Selon Pierre Grimal, nul autre que lui n’était capable d’élaborer une théorie romaine de l’éloquence, comme mode d’expression et moyen politique.
 
Les Verrines (en latin In Verrem, « Contre Verrès »), sont une série de discours écrits par Cicéron et rédigés en 70 av. J.-C.. Ils étaient destinés à prouver que Caius Licinus Verres avait commis de nombreux vols en Sicile.
 
Contre Verrès est un discours du philosophe romain Cicéron, traduit par Ch. du Rozoir.
 
Résumé :
 
Cicéron fut questeur de Lilybée en Sicile, il fut apprécié de la population qui, cinq ans plus tard, fit appel à lui pour défendre ses intérêts face à leur ancien gouverneur, le préteur Verres, qui fut gouverneur de la Sicile de 73 à 71 et qui pilla allègrement les œuvres d’art des temples et des particuliers siciliens. Les Verrines, conservées intégralement, constituent l’ensemble des discours de Cicéron prononcés contre Verrès.
 
Ce n’était pas un procès facile, en effet les partisans de Verrès étaient puissants. Ils essayèrent de faire repousser le procès pour que le défenseur de Verrès, Quintus Hortensius Hortalus, soit consul au moment de celui-ci. Mais Cicéron se montra habile et réussit à repousser la manœuvre. Dès le début du procès, Cicéron produisit des preuves accablantes contre son adversaire qui n’attendit pas la sentence pour s’enfuir en exil à Massilla.
 
Extrait :
 
    CICÉRON l’emporta sur Cécilius, et fut choisi pour accusateur de Verrès. Il demanda et obtint cent dix jours afin d’aller recueillir en Sicile des preuves et des témoignages  ; mais il n’en mit que cinquante dans l’accomplissement de cette mission. Il s’était fait accompagner par son cousin L. Cicéron. Pour éviter les émissaires qu’avait apostés l’accusé, et les pirates qui infestaient les mers, ils prirent un chemin détourné par Vibo-Valentia, ville maritime du Bruttium. Souvent en Sicile, de peur d’être reconnus au train d’un sénateur voyageant en litière, ils furent obligés d’aller à pied, d’une ville à l’autre.
 Ciceron
    «  Dans les voyages de cette nature, dit Middleton, les frais tombaient sur la province ou sur les villes qui avaient part à l’accusation  ; mais Cicéron, par indifférence pour le gain, et par un désintéressement digne de ses motifs, ne voulut engager la Sicile dans aucune dépense, et prit toujours son logement sans éclat, chez ses amis et chez ses hôtes.  »
 
    Au reste, partout, excepté dans Messine, il fut reçu avec les honneurs dus à son rang et aux services qu’il rendait à la province. À Syracuse, les magistrats assignèrent à Cicéron et à son cousin un logement aux dépens du public. Le décret concernant leur réception fut déposé dans les archives de la ville, et gravé sur une planche d’airain. Un accueil si favorable de la part d’une cité dont les habitants s’étaient déclarés pour Verrès, peut faire juger de celui qui attendait Cicéron dans celles qui avaient imploré son courageux appui. Mais la crainte seule avait dicté aux Syracusains des témoignages équivoques en faveur de Verrès  ; et malgré les obstacles que les deux questeurs de celui-ci suscitèrent à Cicéron dans la province où ils étaient encore, malgré la mauvaise volonté du préteur L. Metellus, Cicéron remporta de Syracuse les mémoires et les informations authentiques dont il avait besoin...
 
 
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