La Peste écarlate - Jack London
Ce livre comporte une table des matières dynamique.
Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Jack London (1876 - 1916), né John Griffith Chaney, est un écrivain américain dont les thèmes de prédilection sont l'aventure et la nature sauvage.
La Peste écarlate est un roman futuriste de Jack London, paru en 1912 et traduit par Louis Postif (1887 - 1942).
En 2073, le monde est revenu à l'état de nature sauvage, suite à un étrange fléau qui a ravagé la planète et qui a provoqué une mort presque immédiate de ses habitants. Cette peste écarlate, ainsi nommée car elle provoquait une coloration rouge de la peau, a totalement bouleversé l'ordre naturel et a quasiment rayé l'homme de la surface du globe. Seuls quelques individus, mystérieusement épargnés, ont survécu à la pandémie et ont réussi à recréer une forme de société, sans passé et sans culture. Un vieillard, interrogé par ses petits-enfants, tente de faire comprendre l'ancien monde à des êtres incapables de se figurer celui-ci.
Extrait :
Le chemin, à peine tracé, suivait ce qui
avait été jadis le remblai d’une voie ferrée, que
depuis bien des années aucun train n’avait
parcourue. À droite et à gauche, la forêt, qui
escaladait et gonflait les pentes du remblai,
l’enveloppait d’une vague verdoyante d’arbres
et d’arbustes. Le chemin n’était qu’une simple
piste, à peine assez large pour laisser passer
deux hommes de front. C’était quelque chose
comme un sentier d’animaux sauvages.
Çà et là, un morceau de fer rouillé apparaissait, indiquant que, sous les buissons, rails
et traverses subsistaient. On voyait, à un endroit, un arbre surgir qui, en croissant, avait
soulevé en l’air avec lui tout un rail, qui se montrait à nu. La lourde traverse avait suivi
le rail, auquel elle était rivée encore par un écrou. On apercevait au-dessous les pierres
du ballast, à demi recouvertes par des feuilles
mortes. Ainsi, rail et traverse, bizarrement
enlacés l’un dans l’autre, pointaient vers le
ciel, fantomatiques. Si antique que fût la voie
ferrée, on reconnaissait sans peine, à son
étroitesse, qu’elle avait été à voie unique.
Un vieillard et un jeune garçon suivaient
le sentier.
Ils avançaient lentement, car le vieillard
était chargé d’ans. Un début de paralysie
faisait trembloter ses membres et ses gestes,
et il peinait en s’appuyant sur son bâton...
Table des Matières :
La Peste écarlate
Préface
Sur l’antique voie ferrée
Au temps où San Francisco comptait quatre millions d’hommes
La Peste écarlate
Dans le tourbillon des flammes
Quand le monde fut vide
Vesta Van Warden et le chauffeur
Pour repeupler la terre
Construire un feu
Comment disparut Marc O’Brien
À propos
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