Le Dernier Amour par George Sand.

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Le Dernier Amour par George Sand.
 
George Sand (1804 - 1876) est le pseudonyme d'Amantine Aurore Lucile Dupin, baronne Dudevant, romancière, auteur dramatique, critique littéraire française et journaliste.
 
Elle compte parmi les écrivains prolifiques avec plus de soixante-dix romans à son actif, cinquante volumes d'œuvres diverses dont des nouvelles, des contes, des pièces de théâtre et des textes politiques.
 
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Le Dernier Amour est un roman de George Sand, dédié à Gustave Flaubert. Sand continue à s'interroger sur le mariage, l'amour et la passion. Une jeune femme s'y trouve déchirée entre la passion orageuse et mauvaise qu'elle éprouve pour un tout jeune homme qui pourrait être son fils ou son jeune frère, et un amour raisonnable pour un homme plus âgé qu'elle, son honnête et sage mari. Dans ces contradictions amoureuses, s'affrontent des désirs contraires : désir d'appartenance à une société et à ses lois, désir de révolte et de contestation d'un ordre qui opprime les femmes.
 
Extrait :
 
Nous étions réunis à la campagne un soir d’hiver. Le dîner, gai d’abord, comme l’est toujours un repas qui réunit de vrais amis, s’attrista vers la fin au récit de l’un de nous, médecin, qui avait eu à constater une mort violente et dramatique dans la matinée. Un fermier des environs, que nous connaissions tous pour un homme honnête et sensé, avait tué sa femme dans un accès de jalousie trop fondée. Après les questions précipitées que fait toujours naître un évènement tragique, après les explications et les commentaires, vinrent naturellement les réflexions sur la nature du fait, et je fus surpris de voir comme il était diversement apprécié par des esprits que semblaient relier entre eux, à beaucoup d’autres égards, les mêmes idées, les mêmes sentiments, les mêmes principes.
 
L’un disait que le meurtrier avait agi avec toute la lucidité de son jugement, puisqu’il avait eu la conscience de son droit ; l’autre affirmait qu’en se faisant justice à lui-même un homme de mœurs douces avait dû être sous l’empire d’une démence passagère. Un autre haussait les épaules, regardant comme une lâcheté de tuer une femme, si coupable qu’elle fût ; un autre encore regardait comme une lâcheté de la laisser vivre après une trahison flagrante.
 
Je ne vous dirai pas toutes les théories contradictoires qui furent soulevées et débattues à propos de ce fait éternellement insoluble : le droit moral de l’époux sur la femme adultère au point de vue légal, au point de vue social, au point de vue religieux, au point de vue philosophique ; tout fut affirmé passionnément ou remis en question avec audace sans que l’on pût s’entendre. Quelqu’un demanda en riant que l’honneur ne le contraignît pas à tuer la femme dont il ne se souciait en aucune façon, et il ajouta une proposition assez spécieuse...
 
 
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