La Mort de la Terre - J.-H. Rosny Aîné

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La Mort de la Terre - J.-H. Rosny Aîné
 
Ce livre comporte une table des matières dynamique.
Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
 
J.-H. Rosny aîné (1856 - 1940), pseudonyme de Joseph Henri Honoré Boex, est un écrivain belge, un des grands fondateurs de la science-fiction moderne.
 
Cinq ans après la mort de Jules Verne, Rosny aîné signe l'une de ses meilleures œuvres, et l'une de celle qui conserve la plus grande actualité. Prenant à contre-pied la croyance que le progrès scientifique amènerait le bonheur à l'humanité, il décrit au contraire une race humaine qui n'a pas su s'adapter à son environnement, auto-centrée sur elle-même, incapable de se concevoir dans l'immensité de l'univers.
 
La Mort de la Terre est un roman de science-fiction écrit en 1910 par J.-H. Rosny. Il a été publié en feuilleton dans la revue Sciences et voyages en 1930.
 
Résumé :
 
Dans un futur lointain, la Terre est devenue, du fait de sa surexploitation par l'espèce humaine, un immense désert desséché. Les quelques communautés restantes limitent les naissances et incitent les humains à pratiquer l'euthanasie pour obtenir une mort plus rapide. Targ, sa femme, sa sœur, et leurs enfants, les derniers vivants sur Terre encore prêts à survivre, partent à la recherche d'eau et de nouvelles terres pour reconstruire. En parallèle, une autre race d'êtres mi-vivants mi-minéraux, prospère sur les ruines de la civilisation humaine : les ferromagnétaux.
 
Extrait :
 
L’affreux vent du Nord s’était tu. Sa voix mauvaise, depuis quinze jours remplissait l’oasis de crainte et de tristesse. Il avait fallu dresser les brise-ouragan et les serres de silice élastique. Enfin, l’oasis commençait à tiédir.
Targ, le veilleur du Grand Planétaire, ressentit une de ces joies subites qui illuminèrent la vie des hommes, aux temps divins de l’Eau. Que les plantes étaient belles encore ! Elles reportaient Targ à l’amont des âges, alors que des océans couvraient les trois quarts du monde, que l’homme croissait parmi des sources, des rivières, des fleuves, des lacs des marécages. Quelle fraîcheur animait les générations innombrables des végétaux et des bêtes ! La vie pullulait jusqu’au plus profond des mers. Il y avait des prairies et des sylves d’algues comme des forêts d’arbres et des savanes d’herbes. Un avenir immense s’ouvrait devant les créatures ; l’homme pressentait à peine les lointains descendants qui trembleraient en attendant la fin du monde. Imagina-t-il jamais que l’agonie durerait plus de cent millénaires ?
 
Targ leva les yeux vers le ciel où plus jamais ne paraîtraient des nuages. La matinée était fraîche encore, mais, à midi, l’oasis serait torride.
— La moisson est prochaine ! murmura le veilleur.
Il montrait un visage bistre, des yeux et des cheveux aussi noirs que l’anthracite. Comme tous les Derniers Hommes, il avait la poitrine spacieuse, tandis que le ventre se rétrécissait. Ses mains étaient fines, ses mâchoires petites, ses membres décelaient plus d’agilité que de force. Un vêtement de fibres minérales, aussi souple et chaud que les laines antiques, s’adaptait exactement à son corps ; son être exhalait une grâce résignée, un charme craintif que soulignaient les joues étroites et le feu pensif des prunelles...
 
Table des Matières :
 
I. Paroles à travers l’étendue
II. Vers les Terres-Rouges
III. La planète homicide
IV. Dans la terre profonde
V. Au fond des abîmes
VI. Les ferromagnétaux
VII. L’eau, mère de la vie
VIII. Et seules survivent les Terres-Rouges
IX. L’eau fugitive
X. La secousse
XI. Les fugitifs
XII. Vers les oasis équatoriales
XIII. La halte
XIV. L’euthanasie
XV. L’enclave a disparu
XVI. Dans la nuit éternelle
 
 
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