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Essai sur la nature du commerce en général - Richard Cantillon

Cantillon commerce
 
Essai sur la nature du commerce en général - Richard Cantillon
 
Richard Cantillon (1680 - 1734), financier et économiste Irlandais, a fait fortune en France grâce au système de John Law.
 
Auteur influent de la physiocratie, il passe la plus grande partie de sa vie à Paris, où il exerça la profession de banquier. Il a laissé une œuvre théorique, "Essai sur la nature du commerce en général", qui le place au rang des grands précurseurs de l'économie politique classique avec l'abbé de Condillac et William Petty. Il est l'un des auteurs les plus significatifs qui marquent la transition du mercantilisme vers l'économie classique.
 
Il écrit en 1730, en français, son unique ouvrage, Essai sur la nature du commerce en général, qui ne sera publié qu'après sa mort, en 1755. Il a inspiré les Physiocrates, mais seul Turgot l'avait véritablement compris à l'époque.
 
Essai sur la nature du commerce en général est une œuvre de l'économiste et  financier Irlandais Richard Cantillon.
 
Extrait :
 
La Terre est la source ou la matière d’où l’on tire la Richesse  ; le travail de l’Homme est la forme qui la produit  : & la Richesse en elle-même, n’est autre chose que la nourriture, les commodités & les agréments de la vie.
 
    La Terre produit de l’herbe, des racines, des grains, du lin, du coton, du chanvre, des arbrisseaux & bois de plusieurs espèces, avec des fruits, des écorces & feuillages de diverses sortes, comme celles des Meuriers pour les Vers à soie  ; elle produit des Mines & Minéraux. Le travail de l’Homme donne la forme de richesse à tout cela.
 
    Les Rivières & les Mers fournissent des Poissons, pour la nourriture de l’Homme, & plusieurs autres choses pour l’agrément. Mais ces Mers & ces Rivières appartiennent aux Terres adjacentes, ou sont communes  ; & le travail de l’Homme en tire le Poisson, & autres avantages.
 
 
    De quelque manière que se forme une Société d’Hommes, la propriété des Terres qu’ils habitent, appartiendra nécessairement à un petit nombre d’entr’eux.
 
    Dans les Sociétés errantes, comme les Hardes des Tartares & les Camps des Indiens qui vont d’un lieu à un autre avec leurs Bestiaux & Familles, il faut que le Capitaine ou le Roi qui les conduit, règle les limites de chaque Chef de Famille, & les Quartiers d’un chacun autour du Camp. Autrement il y auroit toujours des contestations pour les Quartiers ou commodités, les bois, les herbes, l’eau, &c. mais lorsqu’on aura réglé les Quartiers & les limites d’un chacun, cela vaudra autant qu’une propriété pour le tems qu’ils y séjournent...
 
 
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