Essais sur les principes des finances - Jean-Baptiste-Bertrand Durban

Durban finances
 
Essais sur les principes des finances - Jean-Baptiste-Bertrand Durban
 
Ce livre comporte une table des matières dynamique.
Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
 
Jean-Baptiste-Bertrand Durban (1732 - 1809) est un économiste français.
 
Il étudie à Sedan et à Verdun. Il travaille ensuite à Paris dans les finances. Il est directeur de la Régie à partir de 1759 pendant seize ans.
Il collabore avec Turgot au plan général de finances.
 
Essais sur les principes des finances est une œuvre de Jean-Baptiste-Bertrand Durban (1769).
 
Extrait :
 
L’INTEREST qu’avoit chaque individu de mettre sa vie & ses propriétés a couvert de la violence & de l’avidité du plus fort, est le motif qui, dès les premiers âges du monde, a porté les hommes à se réunir en société  : fonder le bonheur commun sur un ordre public qui fit la sureté personnelle de chaque individu, & qui lui assurât la jouissance libre & tranquille de ses propriétés, a dû être conséquemment l’objet de toute société naissante.
 
Quelque simple que cet ordre ait été dans son origine, puisqu’il dérivoit de l’idée primitive du juste & de l’injuste, telle que l’homme isolé avoit pû la concevoir, éclairé par les seuls besoins naturels, il a fallu que la société, d’un commun accord, en réglât tous les points par une convention expresse, à l’exécution de laquelle chaque volonté devoit se porter avec une détermination d’autant plus fixe, que la conservation des personnes & des propriétés, cause motrice de la réunion, en étoit le principe & le but.
 
L’ordre public une sois déterminé, la recherche des moyens propres à le maintenir, a dû suivre immédiatement. Le besoin d’une autorité qui punît les infracteurs, qui forçât les rebelles à l’obéissance, s’est présenté d’abord ; mais on a dû sentir en même tems qu’elle ne pouvoit résider dans le corps entier de la société  : car des hommes isolés qui s’unissoient librement, étoient nécessairement égaux dans la société dont ils se rendoient membres.
 
Si vous supposez un pouvoir coercitif inhérent au corps de cette société, il est évident qu’à raison de l’égalité des membres, chacun d’eux devoit jouir d’une égale portion dans la masse totale de ce pouvoir  : or, où tous auroient eu le même droit de commander, aucun n’auroit pu être dans l’obligation d’obéir. Il a donc sallu que l’exercice de l’autorité nécessaire pour maintenir l’ordre constitutif sût remis à un seul ou à plusieurs, & c’est l’origine des différens gouvernemens...
 
 
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