Créer un site internet

Guy Mannering - Walter Scott

Scott mannering
 
Guy Mannering - Walter Scott
 
Walter Scott (1771 - 1832) est un poète et écrivain écossais. Il est également l'une des plus illustres figures du romantisme britannique. Père du roman historique, il a contribué à forger une image romantique de l'Écosse et de son histoire.
 
Guy Mannering est le deuxième roman de l'homme de lettres écossais Walter Scott, paru en 1815.
 
L’action se situe principalement en Écosse dans les années 1760 et 1780. Un amateur d'astrologie, au caractère « bizarrement composé de bonnes et de mauvaises qualités », n'a guère conscience du mal qu'il cause, au quotidien.
 
Il préfère tenter de réparer celui qu'il croit avoir fait en émettant 22 ans plus tôt une terrible prédiction. Mais l'intrigue n'est là que pour permettre à Scott de lâcher la bride à sa spontanéité et à son inventivité de conteur. Il multiplie avec grâce et sensibilité les personnages truculents, les digressions, les détails « inutiles », les histoires secondaires… Certains commentateurs voient dans ce livre l'un des meilleurs romans de Scott.
 
Extrait :
 
C’était au commencement du mois de novembre de l’année 17… Un jeune Anglais, récemment sorti de l’université d’Oxford, faisait usage de sa liberté pour visiter quelques parties du nord de l’Angleterre ; la curiosité lui fit étendre ses courses sur la frontière voisine de cette contrée qu’on peut appeler la sœur de la mère patrie. Le jour où commence notre histoire, il avait visité les ruines d’un monastère dans le comté de Dumfries, et passé une grande partie de la journée à les dessiner sous divers points de vue.
 
Aussi, lorsqu’il monta à cheval pour reprendre sa route, le rapide et sombre crépuscule de cette saison avait déjà paru.
La route qu’il devait suivre traversait une vaste plaine couverte de bruyères noires : elles s’étendaient à plusieurs milles sur les côtés et devant lui. De petites éminences, semblables à des îles, s’élevaient à la surface de la plaine, portant çà et là des champs de blé qui était encore vert même dans cette saison, et de temps en temps une hutte, ou une ferme ombragée par un ou deux saules et entourée d’épais buissons de sureau. Ces habitations isolées communiquaient l’une à l’autre par des sentiers sinueux pratiqués à travers la bruyère et impraticables pour tous autres que pour les naturels eux-mêmes. La grande route cependant était assez bien entretenue et assez sûre ; ainsi la crainte d’être surpris par la nuit ne faisait redouter aucun danger.
 
Cependant il est désagréable de voyager seul dans l’obscurité, au milieu d’une contrée qu’on ne connaît pas, et il est peu de cas, ordinairement, où l’imagination agisse sur elle-même plus que dans une situation semblable à celle où se trouvait Mannering...
 
 
---
 
Formats disponibles : PDF (Adobe) - MOBI (Kindle) -  EPUB
 
 
 
Prix PDF : 1,99 €
 
Commande PDF : Nous contacter
 
--