L’Abbaye de Northanger par Jane Austen.

Austen abbaye northanger 1
 
L’Abbaye de Northanger par Jane Austen.
(Intégral, les 3 Tomes)
 
Ce livre comporte une table des matières dynamique, a été relu et corrigé.
Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
 
L’Abbaye de Northanger est un roman sentimental de la femme de lettres anglaise Jane Austen (1775 - 1817).
 
Résumé :
 
À 17 ans, après une enfance et une adolescence passée dans le presbytère de Fullerton à jouer au cricket avec ses nombreux frères ou à parcourir la campagne anglaise à cheval, la jeune et naïve Catherine Morland commence à s'intéresser à la toilette et prend conscience que son allure gauche et sa silhouette anguleuse ont fait place à une apparence nettement plus féminine et plus attrayante. C'est alors qu'elle est invitée par des voisins de ses parents, Mr. et Mrs. Allen, à séjourner avec eux pendant quelques semaines à Bath, ville thermale chic, très prisée de la bonne société anglaise...
 
Extrait :
 
De toutes les personnes qui ont connu Catherine Morland, dans son enfance, il n’en est pas qui aient dû la croire née pour figurer comme héroïne de roman. Le caractère de son père, celui de sa mère, le sien propre, sa personne, sa position dans la société, tout enfin semblait la destiner à l’obscurité, qui est le partage de la multitude. Son père, Pasteur respectable, n’avait rien de distingué, ni dans la personne, ni dans les manières ; il s’occupait beaucoup du soin de sa fortune, modeste, mais indépendante, et très-peu de l’éducation de ses enfants. Mistriss Morland joignait le bon sens à la bonhommie ; bien constituée, elle avait eu trois fils avant la naissance de Catherine, et, en dépit de la prédiction de plusieurs bonnes femmes de son voisinage, qui lui avaient prophétisé qu’elle perdrait le jour en le donnant à cette dernière, elle eut encore depuis six autres enfants. La santé parfaite de cette bonne mère, heureuse de voir tous ses enfants croître autour d’elle, donnait un grand échec à la science des tireuses d’horoscopes.
 
C’est une belle famille que celle qui est composée de dix enfants, tous sains et bien conformés ! Voilà ce qu’on admirait dans celle de Mistriss Morland.
 
On y remarquait aussi un trait commun à tous, celui d’une simplicité un peu trop grande peut-être, dont Catherine n’était pas plus exempte que les autres.
 
Dans la plus tendre jeunesse, Catherine avait de la vivacité dans les yeux, mais son teint était pâle ; ses cheveux étaient noirs, sans boucles et peu épais, ses traits gros, ses membres forts ; enfin son corps ne semblait pas, plus que son esprit, destiné par la nature à représenter, comme je l’ai déjà dit, le principal personnage d’un roman. Elle n’aimait que les jeux des petits garçons ; elle s’amusait plus à tourmenter un hanneton, qu’à faire la toilette de sa poupée ; à élever un moineau, qu’à soigner ces roses, dont les auteurs représentent la culture, comme l’amusement chéri des jeunes beautés, desquelles ils nous donnent l’histoire : voulait-elle des fleurs, elle les arrachait plutôt qu’elle ne les cueillait, encore était-ce pour les effeuiller et les éparpiller aussitôt...
 
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