L'Atelier de Marie-Claire - Marguerite Audoux

Audoux atelier
 
L'Atelier de Marie-Claire - Marguerite Audoux
 
Ce livre comporte une table des matières dynamique.
Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
 
Marguerite Audoux (1863-1937) est une romancière française, connue pour le succès et l'influence de son roman Marie-Claire.
 
L'Atelier de Marie-Claire :
 
Résumé :
 
L'atelier de couture où Marie-Claire a trouvé du travail est dépeint comme une grande famille. Les patrons, M. et Mme Dalignac, et les ouvrières, obligées de s'embaucher en usine lors des périodes de chômage, dépendent de la même façon des clientes, exigeantes et souvent mauvaises payeuses. Ainsi ce roman est à la fois la peinture d'un milieu social et une suite d'anecdotes variées qui, tout en campant avec précision les personnages des ouvrières, permettent au récit de progresser. Après la mort des patrons, on ne sait si Marie-Claire épousera Clément, le neveu de Mme Dalignac, qu'au demeurant elle n'aime pas.
 
Extrait :
 
Ce jour-là, comme chaque matin à l’heure du travail, l’avenue du Maine s’encombrait de gens qui marchaient à pas précipités et de tramways surchargés qui roulaient à grande vitesse vers le centre de Paris.
 
Malgré la foule, j’aperçus tout de suite Sandrine. Elle aussi allongeait le pas et je dus courir pour la rattraper.
C’était un lundi. Notre chômage d’été prenait fin, et nous revenions à l’atelier pour commencer la saison d’hiver.
Bouledogue et la petite Duretour nous attendaient sur le trottoir, et la grande Bergeounette, que l’on voyait arriver d’en face, traversa l’avenue sans s’inquiéter des voitures afin de nous rejoindre plus vite.
 
Pendant quelques minutes il y eut dans notre groupe un joyeux bavardage. Puis les quatre étages furent montés rapidement. Et tandis que les autres reprenaient leurs places autour de la table, j’allai m’asseoir devant la machine à coudre, tout auprès de la fenêtre. Bouledogue fut la dernière assise. Elle souffla par le nez selon son habitude, et aussitôt l’ouvrage en main, elle dit  :
    — Maintenant il va falloir travailler dur pour contenter tout le monde.
    Le mari de la patronne la regarda de très près en répondant  :
    — Eh bé… Dites si vous grognez déjà  !
 
C’était toujours lui qui faisait les recommandations ou les reproches. Aussi les ouvrières l’appelaient le patron, tandis qu’elles ne parlaient de la patronne qu’en l’appelant Mme Dalignac.
Bouledogue grognait pour tout et pour rien.
Lorsqu’elle n’était pas contente, elle avait une façon de froncer le nez qui lui relevait la lèvre et découvrait toutes ses dents, qui étaient fortes et blanches...
 
 
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