L'Étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde par Robert Louis Stevenson.

Stevenson dr jekyll L'Étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde est un roman écrit par l'écrivain écossais Robert Louis Stevenson (1850 - 1894).

Ce livre numérique présente l'édition intégrale et comporte une table des matières dynamique. Il est parfaitement mise en page pour une lecture sur liseuse électronique.

Résumé :

L'histoire se déroule en Angleterre à Londres.

Mr Utterson est un notaire londonien. Pendant l'une de ses promenades dominicales avec son cousin éloigné, Richard Enfield, ils passent devant une étrange demeure, sans fenêtres aux étages et dotée d'une seule porte au rez-de-chaussée. Apercevant cette maison, ce dernier lui raconte cette troublante histoire : une nuit, qui était déjà bien avancée, Enfield rentrait à son domicile, il aperçut une petite fille qui courait dans une rue, ainsi qu'un petit homme d'aspect répugnant selon Enfield, qui se heurtèrent. Dans la collision, la fillette tombe, l'homme la piétine vivement avant de continuer son chemin. Enfield le rattrape et fait un tel tapage que bientôt plusieurs personnes s'attroupent dans la rue, dont les parents de la victime qui bien évidemment réclament un dédommagement. L'homme entre alors dans la maison pour en ressortir avec un chèque de 90 livres et 10 pièces d'or. Ce criminel était M. Hyde. Cette maison n'était autre que celle de l'estimé Dr Jekyll, l'un des deux plus vieux amis d'Utterson.

Extrait :

M. Utterson le notaire était un homme d’une mine renfrognée, qui ne s’éclairait jamais d’un sourire ; il était d’une conversation froide, chiche et embarrassée ; peu porté au sentiment ; et pourtant cet homme grand, maigre, décrépit et triste, plaisait à sa façon. Dans les réunions amicales, et quand le vin était à son goût, quelque chose d’éminemment bienveillant jaillissait de son regard : quelque chose qui à la vérité ne se faisait jamais jour en paroles, mais qui s’exprimait non seulement par ce muet symbole de la physionomie d’après-dîner, mais plus fréquemment et avec plus de force par les actes de sa vie. Austère envers lui-même, il buvait du gin quand il était seul pour réfréner son goût des bons crus ; et bien qu’il aimât le théâtre, il n’y avait pas mis les pieds depuis vingt ans.

Mais il avait pour les autres une indulgence à toute épreuve ; et il s’émerveillait parfois, presque avec envie, de l’intensité de désir réclamée par leurs dérèglements ; et en dernier ressort, inclinait à les secourir plutôt qu’à les blâmer. « Je penche vers l’hérésie des caïnites, lui arrivait-il de dire pédamment. Je laisse mes frères aller au diable à leur propre façon. » En vertu de cette originalité, c’était fréquemment son lot d’être la dernière relation avouable et la dernière bonne influence dans la vie d’hommes en voie de perdition. Et à l’égard de ceux-là, aussi longtemps qu’ils fréquentaient son logis, il ne montrait jamais l’ombre d’une modification dans sa manière d’être...

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