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La Cassette - Plaute

Plaute cassette
 
La Cassette - Plaute
 
Plaute (254 av. J.-C. - 184 av. J.-C.) est un auteur comique latin, le premier des grands écrivains de la littérature latine.
 
Il s'est surtout inspiré d'auteurs grecs de la comédie nouvelle tel Ménandre, auxquels il a donné une saveur typiquement romaine. Il a connu un grand succès de son vivant, et nombreux sont les écrivains romains qui l'ont loué.
 
La Cassette (en latin : Cistellaria) est une pièce de théâtre de Plaute (poète comique latin), appartenant au genre de la comédie latine.
 
C’est l’exemple classique de la comédie avec tours de passe-passe et échange de personnes. La Cassette trouve son modèle dans le Synaristosae de Ménandre, qui montre certaines similitudes, admises par Plaute lui-même.
 
La forme de la comédie donne raison de penser aux chercheurs que des remaniements (appelés retractatio) ont été effectués, peut-être des mains de Plaute lui-même.
 
La Cassette :
 
- Résumé :
 
Un jeune homme de Lemnos fait violence à une femme de Sicyone. De retour dans son pays, il se marie, et donne le jour à une fille. Une fille naît aussi de la Sicyonienne, qui la remet à un esclave pour l'exposer; celui-ci se tient aux aguets, et observe. Une courtisane enlève l'enfant et la porte à une autre. Dans la suite, le Lemnien revit Sicyone, où il épousa celle qu'il avait violée. Il veut marier sa fille native de Lemnos à un jeune homme pris d'amour pour celle qui fut autrefois abandonnée en bas âge. L'esclave, à force de recherches, découvre la trace de cette enfant : elle est reconnue citoyenne, selon le droit  et la coutume; et Alcésimarque, déjà possesseur, devient époux.
 
- Extrait :
 
La comédie intitulée la Cassette, est une de celles que le temps a le plus maltraitées. La découverte de nombreux fragments que M. Angelo Mai a extraits, en 1815, d’un palimpseste, et la restitution que M. Benoît, un humaniste distingué, a tentée non sans succès, prouvent surabondamment que les parties les plus délicates peut-être de l’ouvrage ne sont pas venues jusqu’à nous. Il nous a semblé inutile de chercher à remettre à leur place les fragments découverts ; on y a trop de lacunes à regretter encore et ils ne présentent pas assez de suite pour qu’on puisse les lire avec intérêt dans une traduction française.
 
    Au point de vue de l’art, mais en tenant grand compte de ces mutilations dont nous venons de parler, on peut reprocher à la Cassette de n’avoir pas une intrigue assez nouée ni assez suivie ; l’exposition même, partagée entre une vieille courtisane et le dieu Secours, n’a pas la clarté des autres expositions de Plaute. Mais ce qui fait de cette pièce une des plus charmantes de tout son théâtre, c’est l’heureuse opposition qu’il a établie entre les deux jeunes filles élevées par des courtisanes. L’une, Gymnasie, s’est habituée et résignée assez vite à toutes les hontes de son métier : « Tous les jours, dit sa mère, elle épouse quelqu’un, et je ne la laisse jamais coucher veuve. » L’autre, Silénie, s’est conservée pure au milieu de cette corruption, ou plutôt elle ne s’est donnée qu’à un seul, à celui qu’elle aimait, et tous ses sentiments sont d’une exquise délicatesse. C’est incontestablement la physionomie de femme la plus honnête et la plus fraîche du théâtre de Plaute : la Cassette repose et délasse de Casina.
 
Toutefois, à côté de Silénie, on aperçoit, contraste repoussant, la mère de Gymnasie, courtisane émérite, gourmande, buveuse, cupide, bavarde, qui trafique des charmes de sa fille (c’est tout ce qu’elle a pour vivre !) et ne rougit pas d’étaler toutes ses turpitudes morales dans le langage le plus éhonté...
 
 
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