La Chute d’un Ange - Alphonse de Lamartine

Lamartine ange
 
La Chute d’un Ange - Alphonse de Lamartine
 
Ce livre comporte une table des matières dynamique.
Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
 
Alphonse Marie Louis de Prat de Lamartine dit Alphonse de Lamartine (1790 - 1869) est un poète, romancier, dramaturge et prosateur en même temps qu'un homme politique français.
 
Un orateur d'exception qui fut l'âme de la révolution de février 1848 et qui proclama la Deuxième République.
 
Il est l'une des plus grandes figures du romantisme en France.
 
La Chute d’un Ange est une merveilleuse œuvre poétique de l'écrivain français Alphonse de Lamartine.
 
Extrait :
 
« Vieux Liban ! » s’écria le céleste vieillard
En s’essuyant les yeux que voilait un brouillard,
Pendant que le vaisseau courant â pleines voiles
Faisait glisser nos mâts d’étoiles en étoiles,
Et qu’à l’ombre des caps du Liban sur la mer
L’harmonieuse proue enflait le flot amer.
 
« Sommets resplendissants au-dessus des tempêtes,
Qu’on vous cherchait jadis bien plus haut qu’où vous êtes !
Votre front, qui n’est plus qu’un vieux crâne blanchi,
Du poids de l’Océan n’avait jamais fléchi,
Et les flots du déluge, en minant vos collines,
N’avaient pas sur vos flancs déchiré ces ravines.
Vous ne laissiez pas voir, comme un corps sans manteau,
Ces rocs, grands ossements prêts à percer la peau ;
Mais vos muscles puissants, vaste épine d’un monde,
Revêtus à grands plis de bois, de sol et d’onde,
Dessinant sur le ciel d’harmonieux contours,
Même en s’y découpant s’arrondissaient toujours.
Si vous les aviez vus, mon enfant, dans leur gloire,
Tels que je les revois de loin dans ma mémoire,
Dans ces jours encore près de la création,
Votre œil fondrait d’amour et d’admiration !
Vous voyez sur ces bords qu’évite notre poupe
Ces écueils mugissants que la lame découpe,
Ces grands blocs dentelés, effroi du matelot,
Où monte et redescend l’assaut grondant du flot ;
Vous voyez dans les flancs des monts ces déchirures,
Coups de hache au rocher qui montre ses blessures,
Et d’où par intervalle un rare filet d’eau
Pleut comme la sueur d’un flanc sous un fardeau,
Puis ces granits sans ombre et ces cimes chenues
Dont les escarpements semblent porter les nues ;
Et qui font. dire à l’homme avec un cri d’effroi :
« Ce globe fut-il fait pour la pierre ou pour moi ? »
...
 
 
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