La nouvelle Emma - Jane Austen

Austen emma
 
La nouvelle Emma, ou Les caractères anglais du siècle  - Auteur : Jane Austen
 
Jane Austen (1775 - 1817) est une femme de lettres anglaise.
 
Son réalisme, sa critique sociale mordante et sa maîtrise du discours indirect libre, son humour décalé et son ironie ont fait d'elle l'un des écrivains anglais les plus largement lus et aimés.
 
Emma (1815) - Traduction française : La Nouvelle Emma, ou les Caractères anglais du siècle (1816) est un roman majeur de Jane Austen.
 
C'est un roman de mœurs, qui, au travers de la description narquoise des tentatives de l'héroïne pour faire rencontrer aux célibataires de son entourage le conjoint idéal, peint avec humour la vie et les problèmes de la classe provinciale aisée sous la Régence. Emma est considérée par certains austeniens comme son œuvre la plus aboutie.
 
Considéré par Sir Walter Scott comme annonciateur d'un nouveau genre de roman plus réaliste, Emma déconcerte tout d'abord ses contemporains par la description minutieuse d'une petite ville de province, où pas grand-chose n'arrive en dehors des événements de la vie quotidienne de la communauté.
 
Extrait :
 
La Nouvelle Emma n’est point, à proprement parler, un roman ; c’est un tableau des mœurs du temps. Les Français qui ont fait quelque séjour en Angleterre, y reconnaîtront les coutumes, les habitudes et les manières des petites villes, ou de ce qu’on appelait jadis chez nous la province. Ceux au contraire qui ne sont jamais sortis de chez eux, apprendront, sans se déplacer, à connaître nos voisins.
 
On prévient ici le Lecteur qu’il ne trouvera dans cet ouvrage aucune aventure merveilleuse, point de châteaux enchantés, point de géans pourfendus : tout est naturel. Après avoir lu Emma, on croirait que l’auteur a tracé ses portraits d’après nature, et que les faits qu’il raconte se sont passés dans son voisinage. Cet ouvrage, dédié à Son Altesse Royale le Prince Régent d’Angleterre, a été favorablement accueilli par la nation pour laquelle il a été écrit, et cela devait être ; car le lecteur anglais, s’il ne se reconnaissait pas lui-même dans les portraits tracés par l’auteur, pouvait y reconnaître ses amis, ses parens ou ses voisins. Parmi un grand nombre de personnages qui figurent dans cette brochure, il y a quelques caractères neufs pour nous, et ils sont en général bien soutenus...
 
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Austen orgueil
 
Orgueil et Prévention par Jane Austen.
 
Orgueil et prévention, également traduit en français sous le titre Orgueil et préjugés, est l’un des romans les plus connus de Jane Austen. Romanesque, souvent drôle, avec ses dialogues pleins d’esprit, ses rebondissements inattendus, et ses intrigues sentimentales élaborées, il nous dépeint les difficultés auxquelles sont confrontées les femmes de la petite gentry anglaise, pour qui la sécurité matérielle passe forcément par le mariage.
 
Extrait :
 
C’est une vérité presqu’incontestable qu’un jeune homme possesseur d’une grande fortune, doit avoir besoin d’une épouse. Bien que les sentimens et les goûts d’un tel homme ne soient pas connus ; aussitôt qu’il vient se fixer dans une province, les familles du voisinage le regardent comme un bien qui doit dans peu appartenir à l’une ou l’autre de leurs filles.
 
     « Mon cher M. Bennet, avez-vous appris que le château de Netherfield est enfin loué ? » M. Bennet répondit que non.
     » — Je puis vous assurer qu’on l’a loué, reprit sa femme, car Mme. Long sort d’ici, et m’a dit tout ce qu’il en était. »
     M. Bennet ne fit point de réponse.
     « — Ne désirez-vous pas savoir, dit sa femme très-vivement, quel est l’homme qui doit devenir notre voisin ? »
     « — Vous désirez me le dire, et je veux bien vous écouter. »
    
Cet encouragement fut suffisant.
     « — Eh bien ! mon cher, sachez qu’un jeune homme fort riche vient habiter Netherfield ; il y passa lundi dernier en voiture à quatre chevaux, il vit la maison, elle lui plut ; il parla sur-le-champ à M. Morris, et doit en prendre possession à la St. Michel.
     » — Comment le nommez-vous ?
     » — Bingley.
     » — Est-il marié ?
     » — Non bien certainement. Un jeune homme très-riche, quatre ou cinq mille livres sterlings de rente ; quel bonheur pour nos filles !
     » — Comment donc, qu’est-ce que cela peut leur faire ?
     » — Mon cher M. Bennet, comme vous êtes ennuyeux ! ne voyez-vous pas qu’il est très-probable qu’il en épousera une...
 

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Austen raison
 
Raison et Sensibilité, ou les Deux Manières d’aimer (Editions complète les 4 livres) - Jane Austen
 
Sense and Sensibility (traduit en français par Raison et Sentiments, ou encore Le Cœur et la Raison) est le premier roman publié de la femme de lettres anglaise Jane Austen.
 
Il paraît en 1811 de façon anonyme puisqu'il était signé by a Lady (« [signé] par une dame »).
En effet, sa position sociale interdisait à Jane Austen de signer de son nom un roman destiné à la vente, mais elle ne voulait pas cacher qu'il était l'œuvre d'une femme.
 
Extrait :
 
La famille des Dashwood était depuis long-temps établie dans le comté de Sussex. Leurs domaines étaient étendus, et leur résidence habituelle était à Norland-Park, au centre de leurs propriétés, où plusieurs générations avaient vécu avec honneur, aimées et respectées de leurs vassaux et de leurs voisins.
 
     Le dernier possesseur de ces biens, était un vieux célibataire, qui pendant long-temps avait vécu avec une sœur chargée de diriger l’économie de sa maison, en même temps qu’elle était sa fidèle compagne. Elle mourut dix ans avant lui, et pour réparer cette perte, il invita un neveu, qui devait hériter de ses terres, à venir vivre auprès de lui avec toute sa famille. Ce neveu, M. Henri Dashwood était marié, et il avait des enfans. Le bon vieillard trouva dans leur société un bonheur qui lui était inconnu, et son attachement pour eux tous s’augmenta chaque jour. Monsieur et madame Henri Dashwood soignèrent sa vieillesse bien moins par intérêt que par bonté de cœur, et la gaîté des enfans, et leurs douces caresses animèrent le soir de sa vie et la prolongèrent.
 
     M. Henri Dashwood avait un fils d’un premier mariage et trois filles de sa seconde femme. Son fils John était en possession d’une belle fortune provenant de sa mère, qui avait été très-riche. Économe par caractère, il ne fit aucune folle dépense, et se maria de bonne heure à miss Fanny Ferrars, jeune personne riche aussi, qui ajouta encore à sa fortune. La succession de la terre de Norland ne lui était donc pas aussi nécessaire qu’à ses trois sœurs qui n’avaient pas les mêmes espérances ; leur mère n’avait rien du tout à leur laisser, et leur père ne pouvait disposer que de sept mille livres sterling. Tout le reste de sa fortune devait revenir après lui à son fils, attendu qu’il n’avait eu pendant sa vie que la jouissance de la moitié du bien de sa première femme...
 
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Austen abbaye
 
L’Abbaye de Northanger (Intégral, les 3 Tomes) - Jane Austen
 
Ce livre comprend l'édition complète (les 3 Tomes).
 
L’Abbaye de Northanger :
 
- Extrait :
 
De toutes les personnes qui ont connu Catherine Morland, dans son enfance, il n’en est pas qui aient dû la croire née pour figurer comme héroïne de roman. Le caractère de son père, celui de sa mère, le sien propre, sa personne, sa position dans la société, tout enfin semblait la destiner à l’obscurité, qui est le partage de la multitude. Son père, Pasteur respectable, n’avait rien de distingué, ni dans la personne, ni dans les manières ; il s’occupait beaucoup du soin de sa fortune, modeste, mais indépendante, et très-peu de l’éducation de ses enfans. Mistriss Morland joignait le bon sens à la bonhomie ; bienconstituée, elle avait eu trois fils avant la naissance de Catherine, et, en dépit de la prédiction de plusieurs bonnes femmes de son voisinage, qui lui avaient prophétisé qu’elle perdrait le jour en le donnant à cette dernière, elle eut encore depuis six autres enfans. La santé parfaite de cette bonne mère, heureuse de voir tous ses enfans croître autour d’elle, donnait ungrand échec à la science des tireuses d’horoscopes.
 
C’est une belle famille que celle qui est composée de dix enfans, tous sains et bien conformés ! Voilà ce qu’on admirait dans celle de Mistriss Morland. On y remarquait aussi un trait commun à tous, celui d’une simplicité un peu trop grande peut-être, dont Catherine n’était pas plus exempte que les autres.
 
Dans la plus tendre jeunesse, Catherine avait de la vivacité dans les yeux, mais son teint était pâle ; ses cheveux étaient noirs, sans boucles et peu épais, ses traits gros, ses membres forts ; enfin son corps ne semblait pas, plus que son esprit, destiné par la nature à représenter, comme je l’ai déjà dit, le principal personnage d’un roman. Elle n’aimait que les jeux des petits garçons ; elle s’amusait plus à tourmenter un hanneton, qu’à faire la toilette de sa poupée ; à élever un moineau, qu’à soigner ces roses, dont les auteurs représentent la culture, comme l’amusement chéri des jeunes beautés, desquelles ils nous donnent l’histoire : voulait-elle des fleurs, elle les arrachait plutôt qu’elle ne les cueillait, encore était-ce pour les effeuiller et les éparpiller aussitôt...
 
 
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