La Petite Dorrit - Charles Dickens

Dickens petite dorrit
 
La Petite Dorrit - Charles Dickens
Edition complète, Tomes I : PAUVRETÉ et II : RICHESSE
 
Ce livre comporte une table des matières dynamique.
Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
 
La Petite Dorrit est un superbe ouvrage du grand romancier anglais Charles Dickens (1812 – 1870).
 
Ce livre est le plus politique des romans de Dickens et aussi celui dont la structure est la plus symbolique : il est en effet divisé en deux tomes, le premier intitulé « Pauvreté » et le second « Richesse ».
 
Œuvre satirique de l'époque victorienne, il dénonce les institutions du royaume, en particulier celle de la prison pour dettes où sont enfermés les débiteurs sans qu'ils puissent travailler, en l'occurrence, la prison de Marshalsea, que Dickens connaît bien car son père y a été retenu.
 
Petit résumé :
 
À Londres : William Doritt est emprisonné pour dettes à la Marshalsea depuis si longtemps que ses trois enfants y ont tous grandi. Amy (la Petite Dorrit), très attachée à son père, assure la subsistance quotidienne grâce à ses travaux de couture.
 
On apprend plus tard que William Dorrit est l'héritier d'une fortune. Une fois les créances honorées, le prisonnier recouvre la liberté. William décide alors que la famille se doit d'aller visiter le « continent » : traversant les Alpes, elle s'installe à Venise, puis à Rome. À part Amy, les Dorrit affichent une fierté de nouveaux riches...
 
Extrait :
 
Il y a une trentaine d’années, Marseille était un jour en train de rissoler au soleil.
Dans le midi de la France, un soleil flamboyant par un jour caniculaire du mois d’août n’était pas alors un phénomène plus rare qu’il ne l’a été avant ou depuis, à pareille époque. Tout ce qui existait à Marseille ou aux environs de Marseille avait été ébloui par le ciel embrasé et l’avait ébloui à son tour, tant et si bien que cette manie de s’éblouir réciproquement était devenue universelle. Les voyageurs étaient éblouis par l’éclat des maisons blanches, des murs blancs, des rues blanches, par l’éclat des routes arides et des collines dont la verdure avait été brûlée. Les vignes étaient la seule chose dont l’éclat ne fût pas tout à fait insupportable. Penchées sous le poids du raisin, elles daignaient parfois cligner de l’œil, afin de ne pas vous causer un éblouissement continu lorsque la chaude atmosphère agitait presque imperceptiblement leur feuillage languissant.
 
Il n’y avait pas assez de vent pour former une seule ride soit sur l’eau fétide du port, soit sur la mer imposante qu’on apercevait au delà. La ligne de démarcation entre les deux couleurs (bleue et noire) indiquait la limite que l’océan immaculé ne voulait pas dépasser ; mais l’océan demeurait aussi immobile que l’abominable marais auquel il ne mêlait jamais ses flots. Des canots que ne protégeait aucune tente étaient trop brûlants pour qu’on pût les toucher ; la chaleur faisait des cloches sur la peinture des vaisseaux amarrés dans le port ; depuis des mois entiers, les dalles des quais ne s’étaient refroidies ni le jour ni la nuit. Indiens, Russes, Chinois, Espagnols, Portugais, Anglais, Français, Génois, Napolitains, Vénitiens, Grecs, Turcs, descendants de tous les entrepreneurs de la tour de Babel, que le commerce attirait à Marseille, recherchaient également l’ombre, acceptant n’importe quelle cachette, pourvu qu’elle leur servît d’abri contre l’éclat d’une mer d’un bleu trop ardent pour qu’on pût la regarder, et d’un ciel pourpre où étincelait enchâssé un vaste joyau de feu...
 
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