La Police et les chouans sous le Consulat et l’Empire - Ernest Daudet

Daudete chouans
 
La Police et les chouans sous le Consulat et l’Empire - Ernest Daudet
 
Ce livre comporte une table des matières dynamique.
Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
 
Frère aîné d’Alphonse Daudet, Ernest Daudet (1837 - 1921) se consacre tout d’abord au commerce selon le souhait de sa famille. Voulant devenir écrivain, il finit par aller à Paris et commence à contribuer à divers journaux parisiens et de province. Parallèlement, il entre comme secrétaire-rédacteur au Sénat. Il publie une trentaine de romans et collabore à de nombreux journaux, souvent sous pseudonyme.
 
La Police et les chouans sous le Consulat et l’Empire
 
Extrait :
 
Les chouans ont été les plus redoutables adversaires de la Révolution  ; ils ont fait trembler le Comité de salut public et le Directoire  ; ils ont tenu en échec le pouvoir naissant de Bonaparte. Il a fallu des armées pour les détruire. Même après la pacification de 1800, quand on croyait, par des défaites successives et une amnistie générale, les avoir désarmés pour toujours, ils ont contraint la police consulaire à exercer contre eux des répressions impitoyables.
 
On ne peut donc écrire l’histoire de la Révolution sans leur faire une large part. Que reste-t-il d’eux, cependant  ? L’épithète de «  Chouans  » sous laquelle ils sont entrés dans l’histoire, les souvenirs confus de leurs exploits, quelques noms qui surnagent au-dessus des masses profondes de ces obscurs armés pour la défense du trône et de l’autel.
 
La gloire des actes héroïques ne saurait leur être contestée. Les forfaits ne doivent pas être imputés à eux seuls. Il y eut dans leurs rangs des hommes terribles que leur dévouement aux choses que détruisait la Révolution entraîna aux pires excès  ; mais ces excès furent dus surtout à cette écume que tout parti traîne après soi, à ces bandits qui profitaient du désarroi social pour s’enrichir au détriment d’autrui, sous prétexte de venger les royalistes vaincus. Faux chouans, chauffeurs, déserteurs réfractaires, c’étaient, pour la plupart, des hommes de sac et de corde, essayant de donner à leurs attentats une couleur politique, soit pour en amoindrir l’horreur, soit pour bénéficier des amnisties.
 
Pour être juste envers les chouans, c’est à travers les chefs qui les ont commandés qu’il faut les regarder  : La Rochejaquelein, Charette, Bonchamp, Cathelineau, d’Elbée, Sapinaud, Chatillon, d’Autichamp, d’Andigné, Suzannet, Bourmont, Frotté, Mandat, Bruslart, Du Chaffault, Georges Cadoudal, d’autres encore dont le nom est synonyme d’intrépidité, de vaillance et d’inextinguible ardeur pour la cause royale...
 
Table des Matières :
 
    La Police et les chouans sous le Consulat et l’Empire
    INTRODUCTION
    LA POLICE DE NAPOLÉON
    L’ENLÈVEMENT D’UN SÉNATEUR
    LE MEURTRE D’AUDREIN
    L’AGENCE ANGLAISE DE BORDEAUX
    L’ENLÈVEMENT DE L’ÉVÊQUE DE VANNES
    L’AFFAIRE D’ACHÉ-DE COMBRAY
    L’AGENCE DE JERSEY
    LA DERNIÈRE PRISE D’ARMES
    À propos
 
 
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