La Porteuse de pain par Xavier de Montépin.

Montepin porteuse de pain La Porteuse de pain est un roman de l'écrivain français Xavier de Montépin (1823 - 1902).

 

Un des plus grands best-sellers du XIXe siècle.

 

Ce livre numérique présente l'édition intégrale et comporte une table des matières dynamique. Il est parfaitement mise en page pour une lecture sur liseuse électronique.

 

Résumé :

 

L'histoire débute en 1861. Jeanne Fortier est la jeune veuve d'un mécanicien tué par l'explosion d'une machine a l'usine de Jules Labroue à Alfortville. À la suite de l'accident qui a tué son mari, Labroue embauche la veuve comme gardienne-concierge à l'usine afin d'assurer son avenir et celui de ses enfants. Le patron de l'usine est polytechnicien, mécanicien et inventeur. Il fait part de son projet de « machine à guillocher les surfaces arrondies » à Jacques Garaud, son contremaître. Or le contremaître est amoureux de Jeanne et, devant le refus de la veuve de l'épouser, il vole le projet d'invention de son patron, incendie l'usine, tue Jules Labroue et fait accuser Jeanne. Jeanne, accusée à tort, est condamnée à perpétuité mais, devenue folle, elle est internée à la Salpêtrière.

Elle retrouve la raison lors d'un incendie pendant la Commune de Paris de 1871, est conduite à la prison Saint-Lazare, puis à la maison centrale de Clermont, dont elle s'évade vingt ans après sa condamnation. Son fils Georges, qui a pris le nom de Darier, celui de sa mère adoptive, est devenu avocat et sa fille Lucie couturière. Jacques Garaud est devenu un riche industriel sous le nom de Paul Harmant. Il veut marier sa fille Mary avec Lucien Labroue, ingénieur des arts et métiers, le fils de Jules Labroue qu'il a assassiné. Il l'embauche comme ingénieur dans son usine. Mais Lucien est fiancé à Lucie, la fille de Jeanne. Quant à Jeanne, elle a changé d'identité, et est devenue maman Lison la « porteuse de pain ». Jeanne est bien décidée à retrouver le véritable criminel.

 

Extrait :

 

Au moment où commence notre récit, c’est-à-dire le 3 septembre de l’année 1861, à trois heures du soir, une femme de vingt-six ans à peu près suivait la route conduisant de Maisons-Alfort à Alfortville. Cette femme, simplement vêtue de deuil, était de taille moyenne, bien faite, d’une beauté attrayante.

Des cheveux d’un blond fauve s’enroulaient en grosses torsades sur sa tête nue. Dans son visage d’une pâleur mate, brillaient de grands yeux aux prunelles d’un bleu sombre. La bouche était petite ; les lèvres bien dessinées, d’un rouge cerise mûre, s’entrouveraient sur des dents éblouissantes.

De la main droite, elle tenait un bidon de fer-blanc à anse mobile ; de la main gauche, elle serrait la menotte rose d’un bébé de trois ans environ qui marchait à pas lents en tirant derrière lui, par une ficelle, un petit cheval de bois et de carton.

Une saccade détruisit l’équilibre du jouet qui tomba sur le côté. La jeune femme fit halte aussitôt.

« Voyons, Georges, dit-elle lentement à l’enfant d’une voix douce et caressante, prends ton joujou, mon chéri, et porte-le...

 

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