La République - Platon

Platon republique 1 La République (Version complète tome 1 et 2) - Platon
 
Platon (427 av. J.-C - 347 av. J.-C.) est un philosophe de la Grèce antique, contemporain de la démocratie athénienne et des sophistes, qu'il critiqua vigoureusement.
 
"La République" est une Référence obligée en philosophie politique. Cette œuvre constitue à la fois une forme d'utopie, décrivant une cité idéale gouvernée par les sages, et une critique sans appel de la démocratie grecque. Le lecteur contemporain ne peut s'empêcher d'établir un rapprochement entre la représentation platonicienne du gouvernement des hommes, réservé aux plus savants, et la conception républicaine du recrutement des élites, exerçant des fonctions publiques dans le cadre de structures technocratiques. Bien que les plus compétents ne soient pas aujourd'hui nécessairement les plus sages, la captation du pouvoir par les meilleurs procède encore d'un même principe aristocratique.
 
Parce qu'il pose des questions que nous n'avons pas résolues, ce texte continue de nous intéresser. En effet, entre la tentation démagogique et l'écueil technocratique, les démocraties modernes ne sont toujours pas parvenues à trouver un juste équilibre. Un classique des études de philosophie, à lire par devoir ou pour se laisser aller aux délices de l'analogie.
 
La République, dans les milieux  philosophiques, est un dialogue de Platon portant principalement sur la justice dans l'individu et dans la Cité. Il s'agit de l'ouvrage le plus connu et le plus célèbre de Platon en raison, entre autres, du modèle de vie communautaire exposé et de la théorie des Formes que Platon y expose et défend.
 
Extrait :
 
J’étais descendu hier au Pirée avec Glaucon, fils d’Ariston, pour faire notre prière à la déesse et voir aussi comment se passerait la fête, car c’était la première fois qu'on la célébrait. La pompe, formée par nos compatriotes, me parut belle, et celle des Thraces ne l’était pas moins. Après avoir fait notre prière et vu la cérémonie, nous regagnâmes le chemin de la ville. Comme nous nous dirigions de ce côté, Polémarque, fils de Céphale, nous aperçut de loin, et dit à son esclave de courir après nous et de nous prier de l’attendre. Celui-ci m’arrêtant par derrière par mon manteau : Polémarque, dit-il, vous prie de l’attendre. Je me retourne et lui demande où est son maître : Le voilà qui me suit, attendez-le un moment. Eh bien, dit Glaucon, nous l’attendrons. Bientôt arrivent Polémarque avec Adimante, frère de Glaucon, Nicérate, fils de Nicias, et quelques autres qui se trouvaient là s’en revenant de la pompe. Socrate, me dit Polémarque, il paraît que vous retournez à la ville ? ...
 
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