Le Nécromancien ou le Prince à Venise - Friedrich Schiller

Schiller necromancien
 
Le Nécromancien ou le Prince à Venise, Mémoires du comte d’O*** - Friedrich Schiller
 
Ouvrage traduit par Mme la Baronne de Montolieu (1751 – 1832).
 
Ce livre comporte une table des matières dynamique.
Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
 
Johann Christoph Friedrich von Schiller (1759 - 1805) est un poète et écrivain allemand.
 
Les problèmes que traite l’œuvre de Schiller, qu’ils soient politiques, éthiques ou tout simplement esthétiques, ont contribué de façon majeure à l’avancée des idées à la fin du XVIIIe siècle. Plus encore que Goethe, il a influencé le romantisme allemand. Dans les dernières années de sa vie, Schiller a voulu doter l’Allemagne d’un « classicisme » qu’elle n’avait pas connu. Il traduit la Phèdre de Racine pour Weimar, et emprunte des méthodes dramatiques à la tragédie grecque. D’où son double statut de classique et de romantique, et sa place centrale dans la littérature allemande et européenne.
 
Parmi les grands admirateurs de Schiller, on trouve Fiodor Dostoïevski mais aussi Ludwig van Beethoven, Giuseppe Verdi, Thomas Mann ainsi que Victor Hugo.
 
Le Nécromancien ou le Prince à Venise - Extrait :
 
Je vais raconter une aventure qui paraîtra incroyable à beaucoup de lecteurs, et dont cependant j’ai été en grande partie témoin oculaire. Ceux qui sont instruits de certains évènements politiques (si toutefois il sont en vie lorsque ces feuilles paraîtront), en trouveront ici l’explication ; et ceux qui n’ont pas cette clef, se plairont peut-être à la lecture de ce nouvel exemple des illusions et des égarements de l’esprit humain. On s’étonnera de la témérité du plan que la malice humaine a pu former, et de la persévérance à en suivre l’exécution par des moyens qu’elle seule peut inventer. La pure, l’austère vérité guidera ma plume. Je ne puis avoir aucun intérêt à la déguiser ; lorsque ces pages seront lues, je n’existerai plus, et je n’apprendrai jamais quel a été leur sort.
 
J’étais en route pour revenir en Courlande, lorsque, passant à Venise, dans le temps du Carnaval, en 17.., je rendis visite au prince de *****, qui s’y trouvait alors. Nous avions fait connaissance lorsque nous servions ensemble dans la guerre de ***. La paix avait suspendu cette relation. Comme je souhaitais de voir ce que Venise offre à la curiosité du voyageur, et que le départ du prince n’était suspendu que par l’attente de quelques lettres de change, il me persuada facilement de lui tenir compagnie, et de retarder mon départ jusqu’à l’arrivée de ses remises. Nous convînmes de ne point nous séparer pendant le temps que nous resterions à Venise, et il eut la bonté de m’offrir, à l’auberge des Maures, où il logeait, un appartement près du sien.
 Schiller
Table des Matières :
 
Livre premier
Livre second
Lettre première
Lettre II
Lettre III
Lettre IV
Lettre V
Lettre VI
Lettre VII
Lettre VIII
Lettre IX
Continuation des Mémoires du comte d’O***
 
 
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Formats disponibles : PDF (Adobe) - MOBI - EPUB
 
 
 
Prix : 2,69 €
 
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