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Le Secret des troubadours - Joséphin Péladan

Peladan troubadours
 
Le Secret des troubadours : De Parsifal à Don Quichotte - Joséphin Péladan
 
Sâr Mérodack Joséphin Peladan (1858 - 1918), pseudonyme de Joséphin Peladan est un écrivain et occultiste français.
 
C'est à son frère Adrien, l'un des premiers homéopathes français, que Joséphin Péladan doit son entrée dans une branche toulousaine de la Rose-Croix. A cet Ordre appartenait aussi le Vicomte Louis-Charles-Edouard de Lapasse, un alchimiste toulousain présenté comme un élève du Prince Balbiani de Palerme, prétendu disciple de Cagliostro. En 1884, le jeune Joséphin part à la conquête de Paris en publiant Le Vice suprême, un roman où apparaissent des thèmes ésotériques. Cet ouvrage, publié avec une préface de Barbey d'Aurevilly, lui apporte une célébrité immédiate.
 
Le Secret des troubadours : De Parsifal à Don Quichotte est une œuvre de l'écrivain et occultiste français Joséphin Péladan.
 
Extrait :
 
On se figure trop le Moyen Âge comme une immense collégiale où règnent des mœurs ecclésiastiques et où l’artiste affecte des façons de tertiaire. Puvis de Chavannes, allégorisant l’inspiration chrétienne, a donné, comme fond au cloître que décore le moine artiste, une pente inculte qui sert de cimetière. Sans transition, sans rompre sa clôture, le frère peintre ira de sa dernière fresque à la tombe : rien du monde jamais n’aura obscurci sa vision. Belle image sans réalité, ni historique, ni psychique !
 
On juge l’esprit des œuvres ordinairement par le choix des sujets ; et pour les superficiels, les statues de Saint-Pierre de Rome, Saint-Pierre lui-même, comme le Stabat de Rossini, relèvent de l’esthétique religieuse.
 
Si la madone se détache sur un fond d’or ou que le Seigneur apparaisse largement nimbé, on croit voir l’artiste ceinturé du cordon franciscain et préludant à son travail par des récitations de chapelet. Ainsi s’est formée et se prolonge cette bizarre confusion de la foi avec la dévotion, et des mœurs cléricales avec les bonnes mœurs.
 
Fra Angelico pleurait en peignant les scènes de la Passion, mais il n’y a eu qu’un Fra Angelico.
 
Ce Dominicain ne représente nullement le type artistique de son temps et l’épithète de Beato lui vient du suffrage profane. Aucun pape n’a songé à mettre sur les autels ce religieux d’une supériorité si étrangère à la routine et d’un exemple si humiliant pour la corporation paresseuse entre toutes...
 
 
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