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Le vicaire de Wakefield - Olivier Goldsmith

Goldsmith vicaire 1
 
Le vicaire de Wakefield par Olivier Goldsmith.
Traduction : Charles Nodier
 
Ce livre comporte une table des matières dynamique.
Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
 
Le vicaire de Wakefield est un roman de l'écrivain irlandais Olivier Goldsmith (1728 - 1774).
 
Le véritable chef-d'œuvre littéraire de Goldsmith. Le succès est lent à venir, mais il dure encore. C'est un roman de famille en même temps qu'un roman d'introspection. Son sentimentalisme, délivré du puritanisme, est humain, humanitaire, éthique même, et pourra mener au romantisme ; son réalisme est psychologique autant que social ; son style admirablement adapté aux aventures domestiques qu'il anime de son ironie charitable, de sa bonhommie clairvoyante.
 
Ce roman, qui a fait couler tant d’honnêtes larmes et attendri tant de jeunes âmes, est l’églogue la plus dramatique et la plus naïve que l’on ait jamais écrite, ou plutôt c’est l’épopée domestique ; c’est le coin du feu, sublime dans la pauvreté. D’une seule idée, celle de la famille, découlent toute la philosophie, toute la poésie, tout l’héroïsme du vicaire. C’est chose merveilleuse combien le cœur est soulevé doucement et profondément remué par cette lecture.
 
Extrait :
 
Intérieur de la famille de Wakefield : air de parenté des caractères et des personnes.
J’ai toujours regardé l’honnête homme qui se marie et qui élève une nombreuse famille, comme plus utile que celui qui reste garçon et se contente de disserter sur la population. Aussi, un an, tout au plus, après avoir pris les ordres, je songeais sérieusement au mariage, et je choisissais ma femme, comme elle-même choisit sa robe de noce, non sur le brillant de l’étoffe, mais sur les qualités qui garantissaient un bon user. Il faut lui rendre justice : elle était d’une nature remarquablement bonne, et, pour l’éducation, peu de femmes de province auraient pu, à cette époque, en montrer plus qu’elle. Elle était en état de lire, assez couramment, toute espèce de livre anglais ; mais, pour les conserves, les confitures, la cuisine, il n’y avait personne au-dessus d’elle. Elle se piquait d’être une femme de ménage des plus habiles, et pourtant je ne me suis jamais aperçu que toute son habileté nous ait rendus plus riches.
 
Au demeurant, nous nous aimions l’un l’autre avec tendresse, et notre attachement ne fit que s’accroître avec l’âge. Rien, dans le fait, qui pût nous donner de l’humeur contre le monde, qui pût nous en donner l’un contre l’autre. Nous avions une jolie maison, dans une belle campagne, et un bon voisinage ; l’année se passait à jouir des plaisirs de l’âme et des champs, à visiter ceux de nos voisins qui étaient riches, à soulager ceux qui étaient pauvres. Pour nous, pas de révolutions à craindre, pas de fatigues à subir ; toutes nos aventures… au coin du feu : tous nos voyages… de la chambre bleue à la chambre brune...
 
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Formats disponibles :  PDF  -  EPUB
 
 
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