Les Dames vertes - George Sand

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Les Dames vertes - George Sand
 
Ce livre comporte une table des matières dynamique.
Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
 
George Sand (1804 - 1876) est le pseudonyme d'Amantine Aurore Lucile Dupin, baronne Dudevant, romancière, auteur dramatique, critique littéraire française et journaliste.
 
Elle compte parmi les écrivains prolifiques avec plus de soixante-dix romans à son actif, cinquante volumes d'œuvres diverses dont des nouvelles, des contes, des pièces de théâtre et des textes politiques.
 
Les Dames vertes :
 
Résumé :
 
A la veille de la Révolution Française, en 1788. Just Nivière, un jeune avocat de 22 ans est chargé par son père, de résoudre une affaire familiale.
Il se rend auprès de Mme D’Ionis. Il est accueilli par deux charmantes vieilles femmes. L’une d’elle raconte au jeune homme une étrange histoire de fantômes. Trois jeunes sœurs, belles comme le jour, auraient été empoisonnées par une dame de la cour, jalouse de leur beauté. Le même soir, l’abbé de Jamyre confie à M. Nivière un vieux manuscrit datant de 1650, manuscrit narrant l’étrange histoire. M. Nivière s’endort, mais est soudain réveillé par des bruits de verre. Apparaissent alors trois silhouettes féminines, habillées et auréolées de vert… Le lendemain, le jeune homme rencontre enfin Mme D’Ionis et …. tombe amoureux ! Mme D’Ionis veut éviter de gagner un procès qui ruinerait la famille adverse, les D’Aillane. Mais le père de Nivière défend les intérêts de M. D’Ionis qui n’adhère pas aux vœux de sa femme…
 
Ce roman joue allègrement sur la veine fantastique. Des fantômes, l’angoisse, des apparitions, une statue qui prend vie, et un étrange manuscrit ! Mais comme toujours avec George Sand, le roman dit plus, va plus loin que la simple petite histoire. Un récit captivant où Sand utilise l’univers fantastique pour dénoncer les préoccupations sociales de l’époque.
 
Extrait :
 
Chargé par mon père d’une mission très-délicate, je me rendis, vers la fin de mai 1788, au château d’Ionis, situé à une dizaine de lieues dans les terres, entre Angers et Saumur.
 
J’avais vingt-deux ans, et j’exerçais déjà la profession d’avocat, pour laquelle je me sentais peu de goût, bien que ni l’étude des affaires ni celle de la parole ne m’eussent présenté de difficultés sérieuses. Eu égard à mon âge, on ne me trouvait pas sans talents  ; et le talent de mon père, avocat renommé dans sa localité, m’assurait, pour l’avenir, une brillante clientèle, pour peu que je fisse d’efforts pour n’être pas trop indigne de le remplacer. Mais j’eusse préféré les lettres, une vie plus rêveuse, un usage plus indépendant et plus personnel de mes facultés, une responsabilité moins soumise aux passions et aux intérêts d’autrui.
 
Comme ma famille était dans l’aisance, et que j’étais fils unique, très-choyé et très-chéri, j’eusse pu choisir ma carrière  ; mais j’eusse affligé mon père, qui s’enorgueillissait de sa compétence à me diriger dans le chemin qu’il m’avait frayé d’avance, et je l’aimais trop tendrement pour vouloir faire prévaloir mes instincts sur ses désirs...
 
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