Les Jeux rustiques et divins - Henri de Régnier

Regnier jeux rustiques
 
Les Jeux rustiques et divins - Henri de Régnier
 
Ce livre comporte une table des matières dynamique.
Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
 
Henri-François-Joseph de Régnier (1864 - 1936) est un écrivain, romancier et poète français, proche du symbolisme.
 
Après avoir fréquenté le collège Stanislas, Henri de Régnier fit son droit dans la perspective d’embrasser la carrière diplomatique. Mais rapidement, il préféra se consacrer aux lettres. Dès ses premiers recueils, Poèmes anciens et romanesques (1889), il s’acquit une place dans le monde littéraire.
 
D’œuvre en œuvre, poète avec principalement Tel qu’en songe (1892), Aréthuse (1895), Les Jeux rustiques et divins (1897), Les Médailles d’argile (1900), La Cité des eaux (1902), La Sandale ailée (1905), Le Miroir des heures (1910) et d’autres titres encore, il alla sans cesser d’être classique vers toujours plus de liberté dans la forme.
 
Entre Verlaine et Valéry, il est le plus remarquable des poètes français, le plus abondant aussi. Et les poèmes de la fin de la vie, contenus dans Vestigia Flammae et Flamma Tenax, ne sont pas les moins admirables.
 
Les Jeux rustiques et divins sont un recueil de poèmes, publié en 1897 qui réunit plusieurs œuvres où se mêlent symbolisme, regrets des amours passées, évocations mythologiques et cadres bucoliques :
 
- Aréthuse
- Flûtes d'avril et de septembre
- Les roseaux de la flûte
- Inscriptions pour les treize portes de la ville
- La corbeille des heures
- Poèmes divers.
 
Extrait :
 
DÉJANIRE
J’ai bu le vin sanglant aux outres de l’automne
Et j’ai cru le ciel clair encore et l’heure bonne,
Toute de solitude et toute de forêt,
Et ma joie en dansant s’esquive et disparaît,
Entraînant par la main mon Avril, et mon Ombre
Les a suivis vers les arbres du passé sombre
D’où je les entends rire ainsi que j’avais ri,
Jadis, quand près de toi mon amour a fleuri
Aux roses que cueillait le geste de ta grâce
Souriante et maligne à feindre d’être lasse
Pour que le bois durât à nos pas jusqu’au soir.
Printemps perdus ! l’automne a mêlé ses boucs noirs
Aux plus blanches brebis de nos douces pensées ;
Les Satyres ont ri de nos mains enlacées.
Et les feuilles tombaient quand mûrirent les fruits,
Et le vent emporta nos paroles, et puis...
 
 
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