Les Misérables - Victor Hugo

Hugo les miserables Les Misérables - Victor Hugo
 
Editions Complètes, les 5 volumes : Fantine - Cosette - Marius - Jean Valjean - L’idylle rue Plumet et l’épopée rue Saint-Denis.
 
Victor Hugo (1802 - 1885) est un poète, dramaturge et prosateur romantique considéré comme l’un des plus importants écrivains de langue française. Il est aussi une personnalité politique et un intellectuel engagé qui a compté dans l’Histoire du XIXe siècle.
 
Les Misérables est un roman de Victor Hugo paru en 1862.
 
Résumé :
 
Dans ce roman, un des plus emblématiques de la littérature française, Victor Hugo décrit la vie de misérables dans Paris et la France provinciale du XIXe siècle et s'attache plus particulièrement aux pas du bagnard Jean Valjean qui n'est pas sans rappeler le condamné à mort du Dernier Jour d'un condamné ou Claude Gueux.
 
C'est un roman historique, social et philosophique dans lequel on retrouve les idéaux du romantisme et ceux de Victor Hugo concernant la nature humaine. L'auteur lui-même accorde une grande importance à ce roman et écrit en mars 1862, à son éditeur Lacroix : « Ma conviction est que ce livre sera un des principaux sommets, sinon le principal, de mon œuvre». Il a donné lieu à de nombreuses adaptations au cinéma.
 
Extrait :
 
En 1815, M. Charles-François-Bienvenu Myriel était évêque de Digne. C’était un vieillard d’environ soixante-quinze ans ; il occupait le siège de Digne depuis 1806.
     Quoique ce détail ne touche en aucune manière au fond même de ce que nous avons à raconter, il n’est peut-être pas inutile, ne fût-ce que pour être exact en tout, d’indiquer ici les bruits et les propos qui avaient couru sur son compte au moment où il était arrivé dans le diocèse. Vrai ou faux, ce qu’on dit des hommes tient souvent autant de place dans leur vie et souvent dans leur destinée que ce qu’ils font. M. Myriel était fils d’un conseiller au parlement d’Aix ; noblesse de robe. On contait que son père, le réservant pour hériter de sa charge, l’avait marié de fort bonne heure, à dix-huit ou vingt ans, suivant un usage assez répandu dans les familles parlementaires. Charles Myriel, nonobstant ce mariage, avait, disait-on, beaucoup fait parler de lui. Il était bien fait de sa personne, quoique d’assez petite taille, élégant, gracieux, spirituel ; toute la première partie de sa vie avait été donnée au monde et aux galanteries.
 
     La révolution survint, les évènements se précipitèrent ; les familles parlementaires, décimées, chassées, traquées, se dispersèrent. M. Charles Myriel, dès les premiers jours de la révolution, émigra en Italie. Sa femme y mourut d’une maladie de poitrine dont elle était atteinte depuis longtemps. Ils n’avaient point d’enfants. Que se passa-t-il ensuite dans la destinée de M. Myriel ? L’écroulement de l’ancienne société française, la chute de sa propre famille, les tragiques spectacles de 93, plus effrayants encore peut-être pour les émigrés qui les voyaient de loin avec le grossissement de l’épouvante, firent-ils germer en lui des idées de renoncement et de solitude ? Fut-il, au milieu d’une de ces distractions et de ces affections qui occupaient sa vie, subitement atteint d’un de ces coups mystérieux et terribles qui viennent quelquefois renverser, en le frappant au cœur, l’homme que les catastrophes publiques n’ébranleraient pas en le frappant dans son existence et dans sa fortune ? Nul n’aurait pu le dire ; tout ce qu’on savait, c’est que, lorsqu’il revint d’Italie, il était prêtre.
 
Table des Matières
   
     Tome I – Fantine
     Tome II – Cosette
     Tome III – Marius
     Tome IV - L’idylle rue Plumet et l’épopée rue Saint-Denis
     Tome V - Jean Valjean
 
 
 
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Hugo bug
 
BUG-JARGAL - Victor Hugo
 
Bug-Jargal a été écrit en 1818. Victor Hugo le désigne comme son «  premier ouvrage  ». Ce n’était, à vrai dire, qu’une ébauche, car le vrai Bug-Jargal, «  remanié et récrit en grande partie  », date de 1825, deux ans après la publication de Han d’Islande.
 
Bug-Jargal est un roman d'aventures qui décrit les péripéties de Léopold d'Auvernay, jeune officier de l'armée française. Il part pour Saint-Domingue, colonie française à l'époque, pour retrouver sa promise, fille d'un colon français, et l'épouser. Cependant, la veille de son mariage, les esclaves menés par le mystérieux Bug-Jargal, se révoltent contre la domination des colons, et sa future épouse se fait enlever par un esclave, de qui Léopold pensait être l'ami. Commence ensuite pour Léopold une course-poursuite à travers l'île pour retrouver sa bien-aimée et assouvir sa vengeance...
 
Extrait :
 
· · Quand vint le tour du capitaine Léopold d’Auverney, il ouvrit de grands yeux et avoua à ces messieurs qu’il ne connaissait réellement aucun évènement de sa vie qui méritât de fixer leur attention.
    Mais, capitaine, lui dit le lieutenant Henri, vous avez pourtant, dit-on, voyagé et vu le monde. N’avez-vous pas visité les Antilles, l’Afrique et l’Italie, l’Espagne  ? Ah  ! capitaine, votre chien boiteux  !
    D’Auverney tressaillit, laissa tomber son cigare, et se retourna brusquement vers l’entrée de la tente, au moment ou un chien énorme accourait en boitant vers lui.
 
    Le chien écrasa en passant le cigare du capitaine  ; le capitaine n’y fit nulle attention.
    Le chien lui lécha les pieds, le flatta avec sa queue, jappa, gambada de son mieux, puis vint se coucher devant lui. Le capitaine, ému, oppressé, le caressait machinalement de la main gauche, en détachant de l’autre la mentonnière de son casque, et répétait de temps en temps  : — Te voilà. Rask ! te voilà  ! — Enfin il s’écria  : — Mais qui donc t’a ramené  ?
    — Avec votre permission, mon capitaine…
    Depuis quelques minutes, le sergent Thadée avait soulevé le rideau de la tente, et se tenait debout, le bras droit enveloppé dans sa redingote, les larmes aux yeux, et contemplant en silence le dénouement de l’odyssée. Il hasarda à la fin ces paroles  : Avec votre permission, mon capitaine… D’Auverney leva les yeux...
 
 
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Hugo bug pic
 
Les Contemplations - Victor Hugo
 
Les Contemplations est un recueil de poésie de Victor Hugo, publié en 1856. Il est composé de 156 poèmes rassemblés en six livres.
 
La plupart de ces poèmes ont été écrits entre 1841 et 1855, mais les poèmes les plus anciens de ce recueil datent de 1830.
 
Les Contemplations est un recueil du souvenir, de l’amour, de la joie mais aussi de la mort, du deuil et même d'une certaine foi mystique. Le souvenir, surtout, y prend une place prépondérante, puisque Hugo y expérimente le genre de l'autobiographie versifiée.
 
Ce recueil est également un hommage à sa fille Léopoldine Hugo morte noyée dans la Seine.
 
Extrait :
 
SI un auteur pouvait avoir quelque droit d’influer sur la disposition d’esprit des lecteurs qui ouvrent son livre, l’auteur des Contemplations se bornerait à dire ceci  : Ce livre doit être lu comme on lirait le livre d’un mort.
    Vingt-cinq années sont dans ces deux volumes. Grande mortalis ævi spatium. L’auteur a laissé, pour ainsi dire, ce livre se faire en lui. La vie, en filtrant goutte à goutte à travers les évènements et les souffrances, l’a déposé dans son cœur. Ceux qui s’y pencheront retrouveront leur propre image dans cette eau profonde et triste, qui s’est lentement amassée là, au fond d’une âme.
 
    Qu’est-ce que les Contemplations  ? C’est ce qu’on pourrait appeler, si le mot n’avait quelque prétention, les Mémoires d’une âme.
 
    Ce sont, en effet, toutes les impressions, tous les souvenirs, toutes les réalités, tous les fantômes vagues, riants ou funèbres, que peut contenir une conscience, revenus et rappelés, rayon à rayon, soupir à soupir, et mêlés dans la même nuée sombre. C’est l’existence humaine sortant de l’énigme du berceau et aboutissant à l’énigme du cercueil  ; c’est un esprit qui marche de lueur en lueur en laissant derrière lui la jeunesse, l’amour, l’illusion, le combat, le désespoir, et qui s’arrête éperdu «  au bord de l’infini  ». Cela commence par un sourire, continue par un sanglot, et finit par un bruit du clairon de l’abîme.
 
    Une destinée est écrite là jour à jour.
    Est-ce donc la vie d’un homme  ? Oui, et la vie des autres hommes aussi. Nul de nous n’a l’honneur d’avoir une vie qui soit à lui. Ma vie est la vôtre, votre vie est la mienne, vous vivez ce que je vis  ; la destinée est une. Prenez donc ce miroir, et regardez-vous-y. On se plaint quelquefois des écrivains qui disent moi. Parlez-nous de nous, leur crie-t-on. Hélas  ! quand je vous parle de moi, je vous parle de vous. Comment ne le sentez-vous pas  ? Ah  ! insensé, qui crois que je ne suis pas toi  !
 
 
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Hugo actes
 
Actes et Paroles (Version complète les 4 volumes) - Victor Hugo
 
Ce livre comprend la version complète (les 4 volumes).
 
Actes et paroles est un recueil, publié en 1876, de textes de Victor Hugo : discours, déclarations publiques, textes politiques destinés au Sénat — écrits entre 1870 et 1876.
 
Ces textes sont postérieurs au retour en France de Victor Hugo qui s'était exilé après le coup d'État du 2 décembre 1851 de Napoléon III.
 
Entre le poète romantique et la figure tutélaire qu’il est devenu aux yeux du monde, il y a toute une vie de Victor Hugo. Une vie de combats politiques symbolisée par ses dix-neuf années d’exil et d’opposition à l’Empire, une vie vouée à la défense de causes humanitaires fondamentales comme l’abolition de la peine de mort.
 
Rassemblant discours, déclarations et articles de presse, commentés par Hugo lui-même, Actes et Paroles en retrace les étapes essentielles et le fil directeur. Un témoignage irremplaçable sur la période de l’avènement de la République en France, et une réflexion nouvelle sur la place de l’artiste dans l’histoire et sur la notion même d’engagement.
 
Actes et paroles - Extrait :
 
Toute l’éloquence humaine dans toutes les assemblées de tous les peuples et de tous les temps peut se résumer en ceci : la querelle du droit contre la loi.
Cette querelle, et c’est là tout le phénomène du progrès, tend de plus en plus à décroître. Le jour où elle cessera, la civilisation touchera à son apogée, la jonction sera faite entre ce qui doit être et ce qui est, la tribune politique se transformera en tribune scientifique ; fin des surprises, fin des calamités et des catastrophes ; on aura doublé le cap des tempêtes ; il n’y aura pour ainsi dire plus d’évènements ; la société se développera majestueusement selon la nature ; la quantité d’éternité possible à la terre se mêlera aux faits humains et les apaisera.
 
Plus de disputes, plus de fictions, plus de parasites ; ce sera le règne paisible de l’incontestable ; on ne fera plus les lois, on les constatera ; les lois seront des axiomes, on ne met pas aux voix deux et deux font quatre, le binôme de Newton ne dépend pas d’une majorité, il y a une géométrie sociale ; on sera gouverné par l’évidence ; le code sera honnête, direct, clair ; ce n’est pas pour rien qu’on appelle la vertu la droiture ; cette rigidité fait partie de la liberté ; elle n’exclut en rien l’inspiration, les souffles et les rayons sont rectilignes. L’humanité a deux pôles, le vrai et le beau ; elle sera régie, dans l’un par l’exact, dans l’autre par l’idéal. Grâce à l’instruction substituée à la guerre, le suffrage universel arrivera à ce degré de discernement qu’il saura choisir les esprits ; on aura pour parlement le concile permanent des intelligences ; l’institut sera le sénat. La Convention, en créant l’institut, avait la vision, confuse, mais profonde, de l’avenir...
 
 
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