Mémoires sur la vie privée de Marie-Antoinette par Jeanne Campan.

Campan memoires marie antoinette Mémoires sur la vie privée de Marie-Antoinette est un livre écrit par Jeanne Louise Henriette Campan (1752 – 1822).

Elle fut éducatrice, mémorialiste et lectrice des filles de Louis XV. Puis est attachée à la personne de Marie-Antoinette et reçoit le titre de « Femme de chambre » en 1770 et de « Première femme de chambre » le 13 juillet 1786.

Ce livre numérique présente les Tomes I et II de l'édition et comporte une table des matières dynamique. Il est parfaitement mise en page pour une lecture sur liseuse électronique.

Résumé :

L'auteur de ce magnifique ouvrage, Madame Campan, raconte ce qu'elle a vu. Par ses mémoires, elle fait connaître le caractère de Marie-Antoinette, ses habitudes privées, l’emploi de son temps, son amour maternel, sa constance en amitié, sa dignité dans le malheur. Elle ouvre en quelque sorte la porte de ses cabinets intérieurs, où elle a passé tant de moments près d’elle, dans les plus belles comme dans les plus tristes années de sa vie.

Extrait :

J’avais quinze ans lorsque je fus nommée lectrice de Mesdames. Je dirai d’abord ce qu’était la cour à cette époque.
Marie Leckzinska venait de mourir ; la mort du dauphin avait précédé la sienne de trois ans ; les jésuites étaient détruits, et la piété ne se trouvait plus guère à la cour que dans l’intérieur de Mesdames ; le duc de Choiseul régnait.

Le roi ne pensait qu’au plaisir de la chasse ; on aurait pu croire que les courtisans se permettaient une épigramme, quand on leur entendait dire sérieusement, les jours où Louis XV ne chassait pas, le roi ne fait rien aujourd’hui.

Les petits voyages étaient aussi une affaire très-importante pour le roi. Le premier jour de l’an il marquait sur son almanach les jours de départ pour Compiègne, pour Fontainebleau, pour Choisy, etc. Les plus grandes affaires, les événemens les plus importans ne dérangeaient jamais cette distribution de son temps.

L’étiquette existait encore à la cour avec toutes les formes qu’elle avait reçues sous Louis XIV ; il n’y manquait que la dignité : quant à la gaieté, il n’en était plus question ; de lieu de réunion où l’on vit se déployer l’esprit et la grâce des Français, il n’en fallait point chercher à Versailles. Le foyer de l’esprit et des lumières était à Paris...

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