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Nouvelles Asiatiques - Joseph Arthur de Gobineau

Gobineau asiatique pic 1
 
Nouvelles Asiatiques par Joseph Arthur de Gobineau.
 
Joseph Arthur de Gobineau (1816 - 1882), dit le comte de Gobineau, est un diplomate et écrivain français.
Il doit sa notoriété posthume à son Essai sur l'inégalité des races humaines (1853-1855), qui le range parmi les pères de la pensée racialiste.
 
Du Caucase à l’Afghanistan, en passant par la Perse et l’Azerbaïdjan, Arthur de Gobineau a rapporté de ses nombreux voyages ces nouvelles, emplies de magie, de folles passions et de sanglantes querelles, où se croisent tour à tour des danseuses envoûtantes, de mystérieux derviches, des officiers turcomans, des amants éperdus… Les Nouvelles asiatiques, qui souvent évoquent l’univers des Mille et une nuits, sont considérées comme l’une des œuvres littéraires majeures de l’écrivain diplomate.
 
Les Nouvelles asiatiques sont un recueil de l'écrivain français Joseph Arthur de Gobineau, paru en 1876.
 
Par asiatiques, il faut entendre orientales et spécialement persanes. Gobineau a été premier secrétaire de la légation française en Perse (aujourd'hui l'Iran) de 1854 à 1863, et y a brillamment réussi en s'intégrant à cette société très différente de son pays d'origine.
 
Extrait :
 
Don Juan Moreno y Rodil était lieutenant dans les chasseurs de Ségovie, quand son régiment se trouva entraîné à prendre part à une insurrection militaire qui échoua. Deux majors, trois capitaines et une couple de sergents furent pris et fusillés. Quant à lui, il s’échappa, et, après avoir erré pendant quelques mois en France, dans un état fort misérable, il réussit, au moyen de quelques connaissances qu’il s’était faites, à se procurer un brevet d’officier au service de Russie, et reçut l’ordre d’aller rejoindre son corps au Caucase où, dans ce temps-là, bonne et rude guerre était le pain quotidien.
 
Le lieutenant Moreno s’embarqua à Marseille. Il était naturellement d’une humeur assez austère ; son exil, sa misère et, plus que tout cela, le chagrin profond de quitter pour bien des années au moins une femme qu’il adorait, redoublaient ses dispositions naturelles, de sorte que personne moins que lui n’était tenté de rechercher les joies de l’existence.
 
À force de naviguer, le bâtiment qui le portait vint prendre terre au fond de la mer Noire, à la petite ville de Poti. C’était alors le port principal du Caucase du côté de l’Europe.
Sur une plage, sablonneuse en partie, en partie boueuse, couverte d’herbes de marécage, une forêt épaisse, à moitié plongée dans l’eau, s’éloignait à l’infini dans l’intérieur des terres, en suivant le cours d’un fleuve large, au lit tortueux, plein de roches, de fanges et de troncs d’arbres échoués. C’était le Phase, la rivière d’or de l’antiquité, aujourd’hui le Rioni...
 
Table des Matières :
 
     I - LA DANSEUSE DE SHAMAKHA
     II - L’ILLUSTRE MAGICIEN
     III - HISTOIRE DE GAMBÈR-ALY
     V - LES AMANTS DE KANDAHAR
     VI - LA VIE DE VOYAGE
 
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Gobineau races
 
Essai sur l’inégalité des races humaines - Joseph-Arthur de Gobineau
 
Ce livre comporte une table des matières dynamique.
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Il doit sa notoriété posthume à son Essai sur l'inégalité des races humaines (1853-1855), qui le range parmi les pères de la pensée racialiste. Il est également l'auteur d'une œuvre littéraire romantique, d'essais polémiques et de travaux historiques et philologiques sur l'Iran ancien.
 
L'Essai sur l'inégalités des races humaines se présente sous la forme d'une longue récapitulation de l'histoire des civilisations humaines, ordonnée par le concept de « race » et marquée par une philosophie de l'histoire à la fois déterministe et pessimiste. Gobineau y postule l'existence de trois races primitives, dont les métissages, nécessaires selon lui à l'épanouissement des civilisations, conduisent toutefois inéluctablement en retour à la décadence de l'espèce humaine.
 
Extrait :
 
La condition mortelle des civilisations et des sociétés résulte d’une cause générale et commune.
 
La chute des civilisations est le plus frappant et en même temps le plus obscur de tous les phénomènes de l’histoire. En effrayant l’esprit, ce malheur réserve quelque chose de si mystérieux et de si grandiose, que le penseur ne se lasse pas de le considérer, de l’étudier, de tourner autour de son secret. Sans nul doute, la naissance et la formation des peuples proposent à l’examen des observations très remarquables  : le développement successif des sociétés, leurs succès, leurs conquêtes, leurs triomphes, ont de quoi frapper bien vivement l’imagination et l’attacher  ; mais tous ces faits, si grands qu’on les suppose, paraissent s’expliquer aisément  ; on les accepte comme les simples conséquences des dons intellectuels de l’homme ; une fois ces dons reconnus, on ne s’étonne pas de leurs résultats  ; ils expliquent, par le fait seul de leur existence, les grandes choses dont ils sont la source. Ainsi, pas de difficultés, pas d’hésitations de ce côté.
 
Mais quand, après un temps de force et de gloire, on s’aperçoit que toutes les sociétés humaines ont leur déclin et leur chute, toutes, dis-je, et non pas telle ou telle  ; quand on remarque avec quelle taciturnité terrible le globe nous montre, épars sur sa surface, les débris des civilisations qui ont précédé la nôtre, et non seulement des civilisations connues, mais encore de plusieurs autres dont on ne sait que les noms, et de quelques-unes qui, gisant en squelettes de pierre au fond de forêts presque contemporaines du monde, ne nous ont pas même transmis cette ombre de souvenir  ; lorsque l’esprit, faisant un retour sur nos États modernes, se rend compte de leur jeunesse extrême, s’avoue qu’ils ont commencé d’hier et que certains d’entre eux sont déjà caducs  : alors on reconnaît, non sans une certaine épouvante philosophique, avec combien de rigueur la parole des prophètes sur l’instabilité des choses s’applique aux civilisations comme aux peuples, aux peuples comme aux États, aux États comme aux individus, et l’on est contraint de constater que toute agglomération humaine, même protégée par la complication la plus ingénieuse de liens sociaux, contracte, au jour même où elle se forme, et caché parmi les éléments de sa vie, le principe d’une mort inévitable...
 
 
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