Une vieille maîtresse - Jules Barbey d'Aurevilly

Aurevilly vieille maitresse
 
Une vieille maîtresse - Jules Barbey d'Aurevilly
 
Ce livre comporte une table des matières dynamique.
Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
 
Jules Amédée Barbey d’Aurevilly (1808 - 1889) est un écrivain français.
 
Surnommé le « Connétable des lettres », il a contribué à animer la vie littéraire française de la seconde moitié du XIXe siècle. Il a été à la fois romancier, nouvelliste, essayiste, poète, critique littéraire, journaliste, dandy, et polémiste.
 
Une vieille maîtresse :
 
Résumé :
 
Ryno de Marigny, un dandy dévoyé, et Hermangarde de Polastron, une jeune fille chaste, tombent amoureux l'un de l'autre. Pour vivre avec Hermangarde, Ryno décide de quitter la Vellini, l'amante qu'il a côtoyée ces dix dernières années. Mais, en dépit de sa volonté, il ne parvient pas à se détacher de sa vieille maîtresse, ce qui brisera la vie du nouveau couple.
 
Extrait :
 
Une nuit de février 183., le vent sifflait et jetait la pluie contre les vitres d’un appartement, situé rue de Varennes, et meublé avec toutes les mignardes élégances de ce temps d’égoïsme sans grandeur. Cet appartement — boudoir dessiné en forme de tente — était gris de lin et rose pâle, et il était aussi chaud, aussi odorant, aussi ouaté que l’intérieur d’un manchon.
 
C’était le boudoir d’une femme qui n’avait jamais boudé infiniment, mais qui ne boudait plus du tout, — de la vieille marquise de Flers.
Une petite table en laque de Chine, couverte de porcelaines du Japon, était placée devant un large feu qui achevait de se consumer en braise ardente. La théière ouverte attendait l’infusion parfumée. La bouilloire d’argent bruissait… rêveur murmure qu’a chanté Wordsworth, le lakiste, quoique ce ne fût pas le bruit d’un lac.
 
Aux deux angles de la cheminée, dans de grands fauteuils de velours violet, deux femmes, vieilles toutes deux, au front carré, encadré de cheveux gris lissés, l’air patricien, — physionomie de plus en plus rare, — causaient peut-être depuis longtemps. Elles ne travaillaient pas  ; elles étaient oisives  ; mais le rien-faire sied à la vieillesse, surtout quand elle a cette dignité. Entre ces deux nobles et antiques cariatides, entre ces vieilles aux mains luisantes et polies comme la porcelaine dans laquelle elles allaient boire leur thé, il y avait, capricieusement assise sur un coussin de divan, à leurs pieds, une jeune fille dont le profil, éclairé par l’écarlate reflet de la braise, ressemblait à la belle médaille grecque qui représente Syracuse, non sur du bronze alors, mais sur un fond d’or enflammé. Elle avait travaillé tout le soir en silence.
 
Table des Matières :
 
    Une vieille maîtresse (1851)
    dédicace
    Préface de la nouvelle édition
    Un thé de douairières
    I promessi sposi
    Un ancien cavalier servant
    Une maîtresse-sérail
    Les adieux
    La curiosité d’une grand’mère
    Une variété dans l’amour
    Sang pour sang
    L’égoïsme à deux
    Les nœuds incessamment refaits
    Le mariage
    La comtesse d’Artelles au vicomte de Prosny
    On guérit de la peur
    Un nid d’Alcyon
    Courrier par courrier
    Dans l’embrasure d’une fenêtre
    La providence qui s’en va
    Le criard
    Le diable est déchaîné
    La robe rouge
    Deux espèces de coins de feu
    La blanche Caroline
    Le Fetfa d’une sultane longtemps favorite
    L’Infidélité de la fidélité
    Dénouement pour l’une
    Le tombeau du diable
    Pour l’autre il n’y a pas de dénouement
    La sincérité inutile
    L’opinion des deux sociétés
    À propos
 
 
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