Vies des grands capitaines - Cornélius Népos

Nepos capitaines
 
Vies des grands capitaines - Cornélius Népos
 
Ce livre comporte une table des matières dynamique.
Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
 
Cornélius Népos (100 av. J.-C. - 29 ou 25 av. J.-C.) était un écrivain latin qui entretint des relations amicales avec Atticus, une correspondance avec Cicéron et des rapports étroits avec Catulle.
 
Vies des grands capitaines - Extrait :
 
I. Miltiade, fils de Cimon, né à Athènes, l’emportait sur tous ses concitoyens par l’ancienneté de sa race, par la gloire de ses ancêtres, par sa modestie, et se trouvait à cet âge où l’on pouvait déjà non seulement fonder sur lui de grandes espérances, mais compter qu’il deviendrait tel qu’on le vit plus tard, lorsque les Athéniens résolurent d’envoyer une colonie dans la Chersonèse. Comme le nombre des colons était considérable, et que beaucoup d’Athéniens demandaient à faire partie de l’expédition, des députés pris parmi eux furent envoyés à Delphes pour consulter Apollon sur le choix d’un chef ; car les Thraces occupaient alors ces contrées, et il fallait les leur disputer les armes à la main.
 
La Pythie enjoignit expressément à ceux qui l’interrogeaient de prendre Miltiade pour chef, ajoutant que, s’ils suivaient ce conseil, ils réussiraient dans leur entreprise. Sur cette réponse de l’oracle, Miltiade s’embarqua pour la Chersonèse à la tête d’une troupe d’élite. Il aborda à Lemnos, voulut soumettre les habitants de cette île à la domination d’Athènes, et les sollicita de se ranger volontairement à l’obéissance ; mais les Lemniens lui répondirent en plaisantant qu’ils se soumettraient lorsqu’il viendrait de chez lui avec une flotte, poussé par le vent Aquilon : car ce vent, qui souffle du nord, est contraire aux vaisseaux qui vont d’Athènes à Lemnos. Miltiade, qui n’avait pas le temps de s’arrêter, continua sa route vers le but qu’il s’était proposé, et arriva dans la Chersonèse.
 
II. Après avoir en peu de temps dispersé les forces des barbares, maître de tout le pays qu’il était venu conquérir, il éleva des forteresses dans les positions les plus avantageuses, établit dans les campagnes tous ceux qu’il avait amenés avec lui, et les enrichit par de fréquentes excursions. En cela, il ne dut pas moins à sa prudence qu’à son bonheur : car, après avoir vaincu les armées ennemies grâce à la valeur de ses soldats, il organisa la colonie avec la plus grande équité, et résolut de s’y fixer lui-même...
 
 
---
 
Formats disponibles : PDF (Adobe) - MOBI (Kindle)
 
Prix : 1,99 €
 
Commande : Nous contacter (Merci de préciser le titre, l'auteur et le format souhaité).
 
 
---